La préparation mentale peut concerner tout le monde, que vous soyez artiste, freelance, ecommercant, thérapeute, restaurateur, blogueur, coach, psychologue, chef d’entreprise ou en reconversion professionnelle. Vous pouvez le voir un peu comme une préparation à la compétition mais qui s’exerce d’abord avec vous-même. C’est un apprentissage d’habiletés mentales et cognitives visant à optimiser ses performances personnelles notamment grâce au plaisir dans votre pratique. Vous allez peu à peu atteindre l’autonomie pour ne plus dépendre de votre coach en entraînant vos capacités et habiletés mentales. Il y a 3 principes à travailler :
- Le bonheur dans votre pratique.
- La prise de confiance grâce à l’effet de votre progression.
- Les bénéfices d’agir dans quelque chose qui va dans le sens de vos valeurs.
À lire aussi ✅ cet article pour connaître les 7 étapes du coaching où le coaché est accompagné pour trouver des solutions à sa problématique « 7 étapes du coaching »
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La préparation mentale
Un coach peut vous accompagner tout au long de votre cheminement en optimisant avec vous l’état de conscience de vos points forts. Il y a aussi l’amélioration des points faibles pour apporter des solutions à des problématiques qui se sont construites par le passé, encore présentes aujourd’hui et qui auront un impact sur votre futur.
Votre coach va vous aider pour établir avec vous la construction d’une démarche vertueuse en apportant des outils mentaux capables de mettre des stratégies gagnantes.
Il est crucial de valoriser en permanence, chaque tâche et action pour entreprendre la construction de son schéma de la réussite.
Conscience, compétence et confiance
Vous devez comprendre les moyens que vous avez été capables de mettre en oeuvre et il est plus facile d’évaluer ensuite :
- votre motivation ;
- valider votre concentration ;
- mettre en place des actions ;
- avoir un plan que vous allez chercher à maîtriser ;
C’est par la pleine conscience de ce que vous avez produit que vous allez comprendre comment vous êtes organisés pour être en cohérence avec vos objectifs.
Vous allez améliorer vos comportements en les appuyant sur les bons facteurs. Vous allez aussi élever votre perception mentale sur votre manière d’agir lorsque c’est bien.
La méthode d’évaluation est construite sur vos valeurs personnelles pour opérer un changement d’approche salutaire à votre bonheur. Elle vous aide à vous situer dans votre environnement. Une sorte « d’écologie personnelle ».
Il faut reconnaître que nous sommes en permanence soumis à des émotions parasites qui ne sont pas les nôtres mais qui influencent nos comportements. Un coach peut vous aider à établir ce système d’évaluation de vos émotions pour les adapter à :
- votre vie ;
- vos activités ;
- votre environnement ;
Pour éviter que les émotions intrusives et négatives ne vous influencent. Dans cette approche, la confiance s’installe et la performance s’identifie au quotidien.
En marketing, une règle définit sur quelle stratégie vous pouvez positionner un produit destiné à la vente en fonction des valeurs de l’entreprise :
La valeur d’usage
Ce sont tous les atouts identifiés qui caractérisent votre produit par rapport aux autres. Du plus basique au plus sophistiqué, il convient de connaître :
- son environnement ;
- sa concurrence ;
- sa cible et son attente ;
Bien sûr, nous ne sommes pas une marque ou un produit mais nous devons nous construire en prenant en compte nos atouts concurrentiels comme n’importe quelle marque peut le faire. C’est de cette façon que nous pourrons apprécier ce que nous sommes. Cela revient à dire que notre « valeur d’usage » est l’utilisation que nous faisons de :
- notre esprit ;
- nos compétences cérébrales ;
- nos moyens physiques et physiologiques ;
Une attitude qui facilite la prise de conscience de nos possibilités et nous permet de bien fonctionner. Vous pouvez vous rassurer sur vos propres comportements.
La valeur d’estime
Elle se définit par ce que nous avons conscience de pouvoir réaliser. Apprendre à se connaitre, c’est comprendre comment nous percevons l’environnement dans lequel nous évoluons. Cela permet de travailler sur ses comportements pour rendre pertinents ceux qui sont bons et améliorer les moins bons. Nous nous analysons par rapport à des :
- groupes sociaux ;
- images reconnues ;
- valeurs d’adhésion ;
- comportements admirés ;
Aujourd’hui, bien plus qu’hier, nous sommes en évaluation ou en autoévaluation constante :
Il y a 2 niveaux :
- Le niveau supérieur : Vous êtes dans le cadre d’une évaluation positive de vos comportements de votre environnement direct. Vous vous voyez selon une autoévaluation valorisante qui vous permet de conserver une estime de vous importante. Une construction qui vous apporte une forme de confort personnel. Vous vous voyez en mode + (plus) en observant :
- Les caractéristiques des autres.
- Les qualités que vous avez reconnu chez les autres.
- Le niveau inférieur : Ce sont les personnes qui ont une vision dégradée et une estime de soie en berne. Vous vous voyez en mode – (moins) en observant :
- Les – (moins) des autres qui sont identiques à vos – (moins).
- Toutes les qualités dont disposent les autres et pas vous.
L’estime de soi, en psychologie est un terme qui désigne le jugement ou l’évaluation forte d’un individu par rapport à sa propre valeur lorsqu’il accomplit une chose qu’il pense valable. Il ressent une valorisation. Et lorsqu’il évalue ses actions comme étant en opposition à ses valeurs, il réagit en « baissant dans son estime ».
Première marche ou premier barreau : Le regard parental sur vos comportements.
Puis vient l’école accompagné de l’adhésion au premier groupe social de la petite école. Les camarades les plus représentatifs avec lesquels, on peut jouer ou au contraire le rejet du groupe reconnu auquel on ne parvient pas à appartenir.
Ensuite, il y a le collège et les réseaux sociaux qui viennent apporter d’autres sources d’évaluations dévalorisantes ou gratifiantes.
Il y a aussi la société qui reconnait comme valorisante les études supérieurs. Ou encore les formations techniques qui ont tendances à négliger au rang de ceux qui agissent avec la main au lieu d’agir avec la tête.
L’émotion est personnelle mais leur construction est multifactorielle. Elle ne se fonde que sur ce que nous ressentons en priorité mais également sur ce que nous fait ressentir les autres. Ce sont toutes les strates de nos sentiments sur lesquels vont émerger nos émotions.
3 principes de la préparation mentale
Il y a 3 éléments fondamentaux de la préparation mentale :
- Le plaisir de pratiquer (les entraînements et la motivation).
- Le sentiment de progresser (l’amélioration de sa confiance).
- L’engagement et l’investissement (être acteur de sa performance).
3.1 Le plaisir de pratiquer
Quel que soit le niveau de vos objectifs, c’est la notion la plus importante dans notre pratique et environnement pour passer l’adversité. Même si sans lui, il est toujours possible de connaître une progression, elle sera de courte durée et elle ne vous engagera pas dans une pratique à long terme.
Le manque de stimulations positives va rapidement provoquer une forme de dégoût. C’est grâce à des entraînements renouvelés que vous pourrez bénéficier d’une forme de puissance psychologique et le sentiment de faire des choses que les autres ne font pas.
Une compétition, un challenge ou un concours peut aussi être une puissante source de motivation. C’est l’occasion de savoir si votre entraînement apporte des résultats et valide la masse de travail que vous vous êtes infligés.
3.2 Entretenir le sentiment de progression
C’est avant tout construire une planification de ses tâches et définir correctement ses objectifs. Ces 2 éléments permettent d’éviter la lassitude de l’entraînement, la fatigue, la répétitivité qui sont les sources de désengagement causées par le manque de plaisir.
Une bonne programmation de vos objectifs encourage une juste évaluation par rapport à vos possibilités et à votre évolution.
3.3 L’engagement
Il peut être travaillé avec votre coach ou seul de manière à bien définir, sur quelle échelle de valeur le niveau qu’il prendra dans ces différentes composantes :
3.3.1 Dans votre discipline
Posez-vous les questions suivantes :
- Quels sont les moyens temporels que je m’accorde ?
- Sont-ils en concordance avec ma discipline et mon niveau d’aspiration ?
- Sont-ils en adéquation avec ma vie sociale, familiale et professionnelle ?
Ces questions servent à définir si vous êtes vraiment engagé dans une démarche compétitive élevée. Si ce n’est pas le cas, vous allez pouvoir adapter votre comportement et solliciter des ressources mentales selon un processus plus relâché. Il ne faut pas confondre le trop plein d’engagement avec la qualité de ce que vous allez produire. Vous devez conserver une vie sociale et une vie familiale constante pour bien évoluer vers la performance.
L’engagement est une démarche qui va vous pousser à faire les choses autrement. Vous allez vous engager à faire mieux que ce que vous avez l’habitude de faire. Et cela sans vraiment penser au processus de l’action à accomplir. Vous allez automatiser beaucoup de tâches et leurs répétitions vous demanderont moins d’efforts. C’est à dire moins de conscience efficiente et d’attention de votre part grâce à :
- l’expérience ;
- la répétition ;
- la lassitude aussi parfois ;
- la déconcentration également ;
C’est souvent le signe d’une stagnation opérationnelle.
Nous ne pensons pas vraiment à ce que nous allons faire, nous le faisons parce que nous le devons
3.3.2 Dans votre pratique
Vous pouvez observer le protocole suivant :
- Que suis-je venu chercher dans ma pratique ? (Vous devez connaître toutes les spécificités de votre discipline).
- Me suis-je amusé pendant ma séance ? (Quel est l’aspect ludique de votre discipline ?).
- Est-ce que je l’ai bien réalisé ? (Avez-vous bien fixé vos objectifs à atteindre ?).
- Qu’est-ce que ma séance a développé comme qualité propre à ma discipline ? (Vous devez connaitre vos qualités et vos points faibles à améliorer).
- Êtes-vous sincèrement satisfait de ce que vous avez produit ? (Ne confondez pas durée et qualité).
3.3.3 Sur votre temps libre
Beaucoup d’entre vous n’aiment pas la récupération parce qu’ils ont tendance à penser que c’est une perte de temps qui ne favorise pas la performance. Alors qu’au contraire, c’est là que l’esprit est capable de repousser ses limites. Dans le cas contraire, le cerveau par sécurité peut imposer inconsciemment l’arrêt pour un temps plus ou moins long et non consenti.
3.3.4 Dans l’analyse que vous faites
C’est un moment important qui permet d’être en retrait de votre action pour en observer les résultats de vos comportements. Il faut être d’une totale objectivité :
- Ai-je les moyens de mes ambitions ?
- Est-ce que je les ai utilisé à bon escient ?
- Qu’est-ce que je dois améliorer ?
- Qu’est-ce que je ne dois plus faire ?
Vous pouvez partir du principe que :
- Toute tâche démarrée doit être terminée.
- Prévoir de juger de la qualité de votre prestation à la fois sur :
- Votre performance réalisée.
- Le mental (l’engagement et la volonté) dont vous avez fait preuve.
Le responsable de nos échecs ou réussites : l’émotion
Pourquoi auriez-vous besoin, d’une aide psychologique pour :
- accomplir une tâche ;
- atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés en conscience ;
- dominer vos adversaires ;
- vous trouver et vous rassurer ;
Vous avez beaucoup d’interrogations et plus vous cherchez des réponses et plus vous devez faire face à de nouvelles questions. À force de mettre en évidence vos dysfonctionnements et d’orienter vos réflexions uniquement sur les solutions, vous pouvez vous rendre compte que le bon fonctionnement n’est pas inné. Il est issu d’une chronologie et d’une construction qui mérite que l’on s’y intéresse.
Il est temps de changer votre approche si vous avez passé plus de temps à comprendre vos erreurs que vos réussites. Vous devez changer dans la construction de vos projets de vie.
Une situation peut créer :
- une sensation de sécurité ;
- un sentiment de confort et d’assurance ;
À l’inverse, vous pouvez subir :
- un sentiment de vide, de solitude, de rejet et de désintérêt ;
- un manque d’attention ;
Des émotions telles que la tristesse, la colère et le dégoût vont apparaître. C’est une construction naturelle de nos émotions personnelles par le biais de l’interprétation du comportement des autres.
Une émotion intrusive se construit sur la reconnaissance de ce que ressentent les autres et vous pouvez adopter les mêmes comportements par mimétisme.
Nos émotions définissent notre fonctionnement qui est directement impacté par nos émotions
Le principe de l’antimodèle
Si vos parents vous ont critiqué par le passé, vous pouvez vous dire que jamais vous n’irez critiquer vos enfants, au contraire ! Vous voulez valoriser ceux qui vous entourent afin qu’ils aient confiance en eux et surtout en votre relation.
Certains peuvent avoir été élevés seul dans un environnement familial éclaté, alors vous allez apporter de la sérénité, de l’amour et de l’attention à la famille que vous allez construire.
Ce principe de l’anti modèle est aussi performant dans une analyse comportementale pour se construire une personnalité forte et se sentir bien dans sa peau. Même s’il est difficile à supporter lorsqu’il est vécu, il se construit sur des valeurs qui seront très ancrées. Elles seront plus adaptées à ce que vous voulez transmettre et à votre manière de fonctionner avec l’autre.
Il y a une sorte de « leadership personnel » dans cette démarche en choisissant un comportement « inconnu » puisque vous n’avez pas de modèle positif des rapports à développer et à entretenir.
Les habiletés mentales
Peu de personnes s’engagent volontairement dans l’amélioration de leurs compétences mentales. Ils les sous-estiment quand ils les négligent complètement, jugeant que seul l’entraînement est une stratégie gagnante. C’est juste incomplet.
Tous ceux qui prétendent pouvoir faire entrer la préparation mentale dans des cases ou des lignes pour représenter schématiquement notre nouvelle compétence sont des charlatans. C’est le reflet de la construction psychologique de notre société dans laquelle il faut :
- des cases ;
- des chiffres ;
- des comportements hiérarchisés ;
- des règles induites ;
pour maîtriser tous les paramètres comme si le mental était une notion paramétrique.
Un individualisation demande beaucoup d’altruisme, d’écoute et de temps. C’est incompatible avec nos sociétés de performance et l’urgence du moment.
Les habiletés mentales sont variables et fluctuent en fonction de :
- notre humeur ;
- notre état de forme ;
- notre analyse de la situation ;
Elles nous permettent d’atteindre nos objectifs. Elles nous renseignent sur nous-mêmes et notre état profond. Les outils bien utilisés nous permettent de toujours avoir conscience de ce que nous faisons et du protocole d’actions que nous devons mettre en place pour progresser.
Sans sagesse la force n’est rien
Quelle que soit notre approche, nous allons découvrir ce qui nous met en mouvement. Ce sont d’abord nos concepts mentaux et notre désir profond. L’entraînement est une composante de l’amélioration comme un moment de la construction mentale. Nos moments d’exercice aiguisent nos sens à condition que nous ayons conscience de ce que nous sommes en train d’accomplir.
Sans recul, avancer ne sert à rien
La sophrologie est apparue dans les années 60 par un neuropsychiatre du nom de Caycedo. Il décompose l’acte d’agir en 3 volets :
- « So » (Santé) : Cela définit l’harmonie mais aussi les équilibres, le mouvement d’une chose contrôlée par un autre mouvement antagoniste.
- « Phro » (Phren) : C’est la conscience de ce que nous sommes en train d’accomplir à l’instant où nous le faisons. Nous sommes en pleine conscience et les actions sont produites par celui qui active le psyché, la conscience ou le mental.
- « Logie » (Logos) : C’est l’étude, la science et les discours qui réunissent toutes les composantes de la conscience sur ce que nous sommes en train de produire.
Nous comprenons que l’esprit et le corps sont indissociables.
L’être humain n’est pas divisible lorsqu’il agit. Le corps agit et l’esprit commande. C’est notre construction au travers de nos expériences et de notre histoire qui forgent nos sentiments et font émerger nos émotions. C’est une bonne raison qui fait que la préparation mentale est une source qui doit s’appliquer différemment selon les personnes.
Notre cerveau est unique parce qu’il s’est construit autour de nos expériences. Des tiroirs remplis de nos expériences qui vont diriger notre fonctionnement.
Nos habiletés seront marquantes si nous entreprenons une démarche active :
- d’autoévaluation ;
- de motivation ;
- de concentration ;
- de relaxation ;
- de création d’imagerie mentale ;
C’est à nous de développer maintenant ce qui nous donnera les outils les plus adaptés à l’atteinte de nos objectifs. Pour devenir fort, nous devons nous entraîner à surmonter notre faiblesse et se renforcer sur l’action de l’esprit qui commande notre mise en action et qui nous oblige à la répétition pour s’affirmer.
Il faut insister sur notre mode de fonctionnement personnel. C’est un levier très puissant pour renforcer notre consentement aux programmes et aux concepts de la préparation mentale.
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Merci Pierre Christophe pour toutes ces questions très pertinentes qui aident à avancer ! Le principe de l’antimodèle me parle beaucoup. Je pense qu’il mobilise une saine énergie et un engagement très fort : on sait pourquoi on fait ou ne fait pas telle ou telle chose !