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Vous Êtes Le Meilleur Coach Du Monde ! - Entreprendre et Réussir
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Vous Êtes Le Meilleur Coach Du Monde !
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couverture vous êtes le meilleur coach du monde !

Résumé de « Vous êtes le meilleur coach du monde : les clefs d’une démarche positive pour atteindre vos objectifs » : Découvrez une autre façon d’aborder la performance. Celle qui capitalise sur vos qualités, résolument positive et qui va à l’encontre de la pédagogie castratrice et dévalorisante trop souvent employée aujourd’hui.

Par Dominique Simoncini, 2021, 392 pages.

Introduction

Être un bon préparateur mental ne suffit pas et il faut bien reconnaître que l’éducation n’autorise pas l’affirmation suivante « Je suis le meilleur coach au monde ». Ce qui nous empêche de l’être est plutôt une conjonction d’événements qui ne se sont pas produits. Les qualités d’un coach sans :

  • l’environnement ;
  • le cadre ;
  • la logistique ;

ne permettent pas de se révéler et de s’épanouir. Nous sommes tous champions Olympiques mais sans savoir de quoi.

Le sport est une des échappatoires dans laquelle chacun va chercher un espace de liberté corporelle, sociale ou psychologique :

  • Le besoin d’appartenance : Appartenir à un groupe en sachant s’offrir et se dévoiler tel que nous sommes. Ne pas avoir peur du jugement des autres et trouver un épanouissement durable dans un collectif social constitué autour de valeurs communes.
  • Se réapproprier son corps : Comprendre ce qu’il dit de nous.C’est savoir se redresser, en prendre conscience et alléger le sac à dos qui nous écrase.
  • S’évader d’un monde de contraintes : Rechercher dans des environnements, des motivations personnelles. Par exemple, le sport est un espace d’expression où nous retrouvons une forme de liberté.
  • S’autodétruire en conscience : Une pratique sportive qui peut nous blesser grièvement même si nous cherchons toujours à la dominer parce que ses blessures nous contraignent. Chacun cherche à dominer ses peurs dont la plus primaire d’entre elles : la douleur !
  • Devenir celui ou celle qui nous fait rêver : Les changements opérés doivent être dirigés et surtout adaptés à des nouveaux objectifs. L’adaptation au niveau supérieur passe par le fait d’accepter notre niveau actuel. Un état transitoire duquel il faut s’extirper le plus rapidement possible.
  • Découvrir des terres inconnues : C’est faire appel à l’ensemble de nos compétences et s’associer à celles dont on ne dispose pas encore pour atteindre notre objectif.

Chapitre 1 : Le concept de préparation mentale

Il s’agit d’une démarche mentale longtemps oubliée par de nombreux coachs ou entraîneurs qui prenaient le squelette et le muscle comme unique référence. C’est agir que sur les aspects de la réponse motrice face à la commande cérébrale.

Nos actions physiques sont commandées par notre mental. Donc, il s’agit de développer des compétences comme notre concentration sur :

  • ce que nous observons ;
  • nos appuis ;
  • notre motivation ;
  • notre capacité d’engagement ;

C’est savoir comment nous allons nous mettre en action et bien utiliser les outils et les moyens dont nous disposons pour atteindre notre objectif.

Chapitre 2 : Les moments saillants

Un collectif qui n’obtient pas de bons résultats risque de créer un schéma émotionnel dégradé qui va influencer individuellement chacun des coéquipiers. Les personnes vont se replier sur leurs émotions personnelles pour se qualifier au sein du collectif qui dysfonctionnent.

Pour garder une maîtrise de nos comportements émotionnels, il convient avant toute chose de travailler sur leur construction. C’est-à-dire savoir comment et quand apparaissent nos émotions pour comprendre sur quoi et comment elles se sont construites. Un accompagnement par un professionnel nous apporte souvent un meilleur fonctionnement et un autre point de vue sur nous-mêmes. Nous pouvons commencer par nous poser la question de ce que nous apportons dans notre entreprise ou dans notre cercle social.

Chapitre 3 : La psychologie positive

Nous sommes souvent irrités par notre incompétence à réaliser nos actions volontaires. C’est notre incapacité à dérouler notre chemin vers notre objectif du fait de nos comportements inadéquats. Cette irritation se transforme en :

  • dégoût ;
  • peur ;
  • tristesse ;
  • colère ;
  • et parfois même les 4 à la fois ;

Avant d’entamer une préparation mentale, il convient de savoir où nous nous situons en tant qu’individu ou d’un groupe constitué qui tend vers la même direction. Cette démarche est aussi valable pour une personne qui désire adapter ses comportements dans sa conduite du changement grâce à son préparateur mental. Une étape d’analyse en profondeur où nous avons :

  • Définit nos croyances.
  • Clarifier nos valeurs et nos attentes.
  • Réévaluer ou améliorer nos capacités et nos savoirs-faire.

Enfin, nous allons progresser vers nos savoir-être pour laisser apparaître une forme d’amélioration de nos comportements.

Chapitre 4 : Les principes généraux de la préparation mentale

4.1 – Le plaisir de progresser

Le manque de stimulations positives va rapidement provoquer une forme de dégoût de la pratique. Le plaisir de pratiquer est une élément essentiel à la progression, peu importe :

  • le niveau des objectifs ;
  • l’environnement ;
  • l’adversité ;

Sans plaisir, la progression sera de courte durée et ne nous engagera pas dans une pratique à long terme. C’est avec le résultat que nous saurons si nous sommes bien entraînés et s’il validera la masse de travail et les sacrifices que nous nous sommes infligés.

4.2 – Entretenir le sentiment de progression

Une bonne programmation de ses objectifs participe à une juste évaluation vis à vis de nos possibilités et de notre évolution. Il faut donc varier les entraînements, respecter les phases de repos et ne participer à des compétitions que pour obtenir une validation de tout le temps consacré à l’effort. Nous voulons concrétiser notre « rêve ». C’est se responsabiliser pour ne pas se cacher derrière l’échec ou la réussite collective et être conscient de sa faiblesse et de ses apports.

4.3 – L’engagement

Nous pouvons le comparer à un passage dans une station service pour réviser la machine. Chaque compétition doit être abordée au mieux de ses capacités. L’engagement dans l’analyse est important parce qu’il permet d’être en retrait de son action afin d’observer ses comportements. Nous pouvons nous poser les questions suivantes avec objectivité :

  • Comment me suis-je préparé ?
  • Ai-je adopté le bon comportement ?
  • Ai-je les moyens de mes ambitions ?
  • Est-ce que je les utilise à bon escient ?
  • Qu’est-ce que je dois améliorer ?
  • Qu’est-ce que je ne dois plus faire ?

Chapitre 5 : Le contrôle de la peur

Comment pouvons-nous imaginer pouvoir nous engager consciemment et maintenir notre niveau de motivation de façon optimale ? Si nous sommes trop relâchés, nous allons obtenir de faibles performances et si nous sommes dans l’excès en étant « suractif » alors nous brouillons nos cartes pour rendre notre activité inefficace. C’est une construction psychologique qui concerne le sportif comme dans l’activité menée en entreprise avec la conduite d’un projet.  

Il est impératif de prendre conscience d’un aspect fondamental de la performance qui est nécessaire et pourtant essentiel : « L’engagement en conscience ». qui est l’équilibre entre le ressenti pĥysique et la motivation psychique. Désir + Plaisir = Engagement conscient.

Chapitre 6 : La définition d’objectifs

Nous risquons d’être confrontés à la lassitude et à des contre-performances. C’est un arrêt progressif puis complet de notre pratique sportive et en compétition.

S’entraîner en variant la typologie de nos séances via :

  • l’intensité ;
  • la durée ;
  • les distances ;
  • nos partenaires d’entrainement ;

va habituer notre corps à un niveau d’entraînement différent qui nous amène vers davantage de qualité. Un changement de décors peut nous rendre plus fort et c’est ainsi que nous allons progresser.

6.1 – Fixez-vous des objectifs SMART

Nous allons chercher l’épanouissement à travers l’entraînement ou la compétition. Cela va passer par la définition de nouveaux objectifs SMART :

  • Spécifiques à notre discipline et à ses contraintes.
  • Mesurés par rapport à nos possibilités.
  • Adaptés à nos aspirations.
  • Réalistes par rapport à notre environnement et à nos objectifs.
  • Temporellement défini avec un début et une fin.

6.2 – Mode d’emploi d’une approche tout simplement fondamentale

De longues séances qui reviennent souvent dans la planification usent le mental et affaiblissent finalement le corps. Voici 3 conseils pour bien organiser nos objectifs dans le temps.

Conseil n°1 : La fraîcheur avant tout

Il est essentiel d’arriver frais à une épreuve. Nous pouvons suivre un entraînement principalement composé de courtes séances et techniques avec quelques unes plus longues pendant le mois de programmation.

Conseil n°2 : Des objectifs de performances assez éloignés

Il est indispensable de prendre le temps de récupérer entre 2 longues épreuves. L’organisme et le mental ont besoin de récupérer. Les 2 ont besoin de se régénérer pour entretenir notre désir qui est le moteur de l’engagement. La performance n’est que le turbo.

Conseil n°3 : Prendre le temps de récupérer

Une récupération physique et psychologique est capitale. En acceptant de régénérer notre corps, nous permettons de mettre notre mental au repos pour nous intéresser au monde qui nous entoure.

Chapitre 7 : Les différents types d’objectifs

L’une des erreurs les plus courantes consiste à multiplier les objectifs à outrance. Le principal danger d’une mauvaise programmation est donc la saturation avec tout son cortège de conséquences négatives : perte de motivation, d’envie, baisse de performance et un impact sur la vie tout entière. C’est être capable de  :

  • Définir une cible atteignable.
  • Booster sa motivation.
  • Donner du sens à son investissement.
  • Construire une progression.

La stratégie d’objectifs conditionne la qualité de notre engagement dans notre discipline que ce soit dans le confort ou dans l’inconfort.

7.1 – Apprendre à se fixer des objectifs

Lorsque nous ignorons la dégradation de la qualité, c’est privilégier la quantité et à terme nous épuiser physiquement et mentalement. Nous pouvons dresser un bilan de préférence par écrit qui nous donne une vision synthétique de nos contraintes mais aussi de pointer nos compétences à améliorer :

  • Quelles sont mes disponibilités ?
  • Combien de temps pouvons-nous consacrer chaque semaine dans notre activité sans hypothéquer notre vie familiale, professionnelle et sociale ?
  • Quelles sont mes forces et mes faiblesses ?
  • Quelles challenges avons-nous envie de participer cette année ?

7.2 – Élaborer des stratégies

L’aide d’un coach comme préparateur mental est précieuse mais nous pouvons élaborer seul notre plan d’action. Quels que soient les objectifs, notre stratégie pour les atteindre doit respecter le principe de notre régénération physique et mentale. Nous pouvons consigner notre stratégie par écrit comme le fait de tenir un carnet d’entraînement dans lequel nous détaillerons nos séances et nos impressions pour prendre conscience de nos progrès mais aussi de nos erreurs.

7.3 – Être un … mais pas que

Et si notre prochain objectif était d’apprendre à nous fixer de bons objectifs ? C’est nous fixer des objectifs réalistes nous permettant de rester motivés et d’avoir envie de nous engager dans notre activité. Pour faire appel à de bons objectifs, nous pouvons faire appel à nos acquis :

  • Ce que nous avons réussi comme performance.
  • Ce que nous avons été capable de produire comme effort.
  • Le niveau que nous avons atteint grâce à notre entraînement et à la compétition.

7.4 – Devenez le scénariste de votre futur

Vouloir réécrire l’histoire d’une compétition passée, qu’elle soit bien terminée ou mal est une utopie à laquelle nous devons chercher à nous en échapper absolument.

C’est à nous de trouver notre prochain défi et de ne pas faire du surplace. Lançons-nous dans l’aventure de repousser nos limites, de conquérir de nouveaux territoires pour gagner en connaissance de nous-même.

7.5 – Définir les objectifs

Les athlètes ont pour habitude de définir des objectifs de performances qui est l’essence même de leur engagement dans leur discipline. Il en va de même pour le créateur d’entreprise qui éprouve le besoin de se challenger face à une idée novatrice ou à un environnement non satisfaisant et duquel on veut s’extirper. Il ressent le besoin de reprendre en main son avenir professionnel.

Ce sont des objectifs qui assurent lorsqu’ils sont atteints que la méthode d’entraînement est la bonne voie et que nous disposons des qualités :

  • Intrinsèques : celles que nous possédons.
  • Extrinsèques : celles que l’on s’approprie par l’entraînement ou l’apprentissage de nouvelles contraintes, de nouveaux gestes et de nouvelles stratégies.

7.6 – L’objectif des compétences

Il est assez simple de planifier des challenges sur une année mais il est plus difficile de préciser vraiment ce que nous venons chercher à chacune d’elles. Il est compliqué de maintenir un niveau d’engagement constant sur une saison. De ce fait, nous planifions trop de courses de performance et nous finissons par tomber dans l’un de ces 2 critères : trop d’activation ou pas assez. Il faut maîtriser les paramètres essentiels et laisser l’exception nous gagner afin de dépasser nos limites et atteindre de nouveaux sommets. 

Chapitre 8 : La circulation de l’information quand on agit

Combien de fois avons-nous reproduit un comportement défaillant par :

  • faiblesse ?
  • facilité ?
  • épuisement ?

Il est impératif de satisfaire la tête afin que le muscle obéisse mieux et plus vite ou plus longtemps. Pour cela, il faut éviter de reproduire les situations d’échec qui provoquent une forte déception.

Chapitre 9 : La dégradation de mon cycle informationnel : Je n’agis pas, je ne bouge plus ?

Nous venons chercher les moments d’ancrage dans la performance et pourtant quand ils apparaissent, nous les banalisons comme si c’était la norme. Le but de l’entraînement est avant tout de varier les scénarios pour que le corps réagisse et que l’esprit propose à chaque fois de nouvelles réponses.

L’entraînement doit être une source intarissable d’informations à comprendre et à analyser finement pour que le meilleur émerge de chaque séance. Les moments de réussite ou de maîtrise doivent être vus et revus au moins autant que les moments où tout ne s’est pas passé comme prévu. Nous devons faire ressortir l’excellence afin de nous sentir mieux avec nos comportements essentiels et pour diminuer l’impact des mauvais résultats et des erreurs.

Chapitre 10 : Les outils pour conduire mon action mentale

Nous envisageons la performance :

  • en sport ;
  • en milieu social ;
  • en milieu professionnel ;

que par le prisme de l’action produite et de nos besoins inhérents. Nous pouvons comprendre que nos habiletés mentales seront les activateurs de notre action. Ce sont nos compétences qui produisent un comportement adapté et performant. Il existe des facteurs qui mettront le muscle en action de manière adaptée à la situation :

  • le focus attentionnel ;
  • le contrôle ;
  • la gestion du stress ;
  • le niveau de l’activation ;

10.1 – La fixation de l’objectif

Nous allons nous fixer des objectifs qui ne sont pas :

  • sous-évalué ;
  • éloignés dans le temps ;

Il conviendra de le définir précisément pour nous faire rêver et nous motiver comme quelque chose de concret et qui ne se matérialise un peu plus chaque jour.

10.2 – La concentration

Elle se fonde sur :

  • Nos objectifs.
  • Nos compétences.
  • Leur développement.
  • L’essentiel sans nous exonérer de ce qui nous construit socialement, affectivement et professionnellement.

10.3 – La gestion du stress

Nous évaluons ce qui produit du stress positif ou négatif et nous allons nous approprier les outils qui nous aident à le gérer.

10.4 – L’imagerie

Nous cherchons à comprendre ce qui génère chez nous une source de bien être pour le visualiser comme une image propice à recréer chez nous un nouveau bien être grandissant.

10.5 – Le discours interne

Pour anticiper, il est nécessaire de choisir nos mots positifs pour instaurer une source d’énergie valorisante.

10.6 – La relaxation ou l’activation

C’est être capable de gérer sa relaxation et l’adapter en utilisant les stratégies nécessaires à son apparition. C’est être aussi capable de produire son activation en fonction des besoins.

10.7 – La répétition mentale

Savoir se répéter mentalement les actions ou les gestes constitutifs de la performance. Mémoriser les gestes ou les actions porteuses de satisfaction pour les voir et les revoir régulièrement afin qu’ils s’ancrent dans l’esprit et nous construisent sur un modèle positif.

10.8 – L’organisation ou la planification

Savoir s’organiser et planifier pour gagner un temps précieux.

Chapitre 11 : Les habiletés mentales sont-elles les mêmes pour tous ?

Peu d’athlètes s’engagent volontairement dans l’amélioration de leurs compétences mentales. Ils les sous-estiment quand ils les négligent complètement, jugeant que seul l’entraînement est une stratégie gagnante. C’est juste incomplet.

C’est à nous de développer maintenant ce qui nous donnera les outils les plus adaptés à l’atteinte de nos objectifs. Pour devenir fort, nous devons nous entraîner à surmonter notre faiblesse et la manière dont notre esprit commande notre mise en action. Il faut insister sur notre mode de fonctionnement personnel. C’est un levier très puissant pour renforcer notre consentement aux programmes et aux concepts de la préparation mentale.

Chapitre 12 : Les émotions intrusives

Souvent, dans le cadre de l’entreprise, il y a une confusion entre travailler plus et travailler mieux au détriment d’une prise de recul qui nous empêche d’améliorer nos compétences intellectuelles au quotidien. Ce que nous produirons n’est que le résultat et celui-ci ne nous renseigne pas objectivement sur ce que nous sommes capables de faire.

L’analyse de ce que nous faisons dans notre environnement donné est fondamentale pour comprendre ce que nous obtenons comme résultat. Une auto évaluation objective et permanente pour nous rassurer sur notre capacité d’agir et sur notre production. Travailler son mental en permanence, c’est devenir un être complet qui accepte ses émotions parce qu’il sait :

  • D’où elles proviennent.
  • Pourquoi elles sont construites.
  • Comment pouvons-nous agir dessus.

Chapitre 13 : La variabilités des caractéristiques mentales : une évolution permanente de vos compétences

Une succession d’échecs à l’entraînement aura des influences néfastes sur l’adoption de bons comportements en compétition. Un athlète qui n’est plus performant dans un système s’installe dans un cercle vicieux qu’il convient de perturber. Il est nécessaire d’identifier aussi vite et finement lorsqu’ils dysfonctionnent.

Nous cherchons à rendre naturelle une action qui ne l’est pas quelles que soient les interactions que nous pouvons rencontrer :

  • croyances personnelles ;
  • objectif personnel ou ponctuel ;
  • concurrence direct ;

Nous comprenons que les facteurs variables sont nombreux et qu’ils ont tous une influence directe sur le comportement attendu. C’est ainsi que nous verrons certains comportements s’améliorer.

Chapitre 14 : Pourquoi s’entraîner ? L’action développe la fonction

Il existe toutes sortes de stratagèmes pour faire évoluer nos compétences selon différentes approches. Mettre la technique au service de sa créativité renforce le plaisir d’agir et encourage l’exploration de l’inconnu pour faire émerger son véritable talent. Nous allons assouplir notre mental pour l’utiliser au mieux et faire face aux forces qui lui sont opposées. Il faut savoir se proposer des modes d’action variés afin d’améliorer son temps de réponse active.

La prise de conscience est un premier pas pour améliorer ses compétences que nous avons identifiées. Connaître et comprendre ce que nous faisons permet d’améliorer ce que nous produisons directement. Décomposer l’entraînement est une première étape pour bien définir chacune de nos maîtrises. Nous créons des ancrages dans notre psyché pour les comportements essentiels de base et à nous ensuite de les sublimer au moment de la recherche de performance. 

Chapitre 15 : Deux paramètres fondamentaux de la réussite : La confiance et l’engagement

En préférant rester à quai, alors nous laissons les conquêtes aux autres. Ils reviendront plus tard et nous les suivrons dans leurs aventures contées mais nous n’avons pas vécu les nôtres. Nous devenons des suiveurs, c’est-à-dire une personne qui rêve sa vie en fonction de celle des autres au lieu de mettre en place les paramètres de son évolution en fonction de son aspiration. La confiance est une donnée floue et évolutive qui se construit sur l’appropriation et la maîtrise des :

  • stratégies ;
  • savoir-faire ;
  • connaissances ;
  • événements compétitifs ;

Il faut identifier nos ressources pour s’approprier de nouvelles compétences et devenir le leader de nos vies.

Chapitre 16 : La concentration : Un élément fondateur de la réussite

Nous avons déjà exploré les limites de la concentration quand nous essayons d’effectuer 2 tâches précises simultanément et le résultat n’est jamais probant. L’une des 2 sera moins bien réalisée et souvent nous allons échouer dans son accomplissement.

Un manque de concentration induit une incapacité à porter son attention sur un point particulier qui consiste à ramener au centre tout ce qui est primitivement dispersé. C’est un vaste sujet qui comporte :

  • Le geste technique que nous accomplissons.
  • L’objectif que nous cherchons à atteindre.
  • La communication de l’autre.
  • Soi-même
  • L’autre.

Lorsque surviennent des pensées parasites qui provoquent une déconcentration passagère ou continue alors il est impératif d’en prendre conscience et d’y apporter une réponse immédiate.

16.1 – Les stratégies d’accompagnement

Il est évident que le joueur qui opte pour un discours interne négatif :

« Je suis nul, je n’arrive pas à bouger aujourd’hui » ne parviendra pas à exprimer sa pleine concentration correctement. Il est probable qu’avec un discours de ce type, l’activité de performance soit dégradée et que l’athlète se déconcentre en faisant naître une émotion parasite de colère ou de dégoût !

Nous allons nous concentrer sur :

  1. La rupture des habitudes pour comprendre par antagonisme les modes opératoires usuels.
  2. Le tir spontané ou sur la variabilité qui apporte de la créativité.
  3. La prise de risque.

Cela nous évite la persistance d’un système applicatif unique alors que les facteurs de l’environnement ne sont jamais les mêmes. Les approches de la concentration augmentent le niveau d’application technique qui vont enrichir notre boîte à outils. La condition est de nous concentrer au maximum sur leur acquisition.

Chapitre 17 : L’attention ou la concentration est une capacité limitée

Regarder le fossé a tendance à nous emmener vers lui grâce à la mise en concordance de nos gestes avec ce que nos yeux regardent. Nous sommes influencés par le stress de l’approche du fossé au lieu d’amplifier ce qu’il convient de faire pour s’en éloigner.

Nous pouvons retrouver ce phénomène dans l’entreprise ou l’administration avec la hiérarchisation qui empêchent de nourrir un objectif personnel qui pourrait leur nuire. Et pourtant, un collaborateur qui serait dans une stratégie de :

  • perfectionnement ;
  • de croissance ;
  • d’amélioration de ses processus opérationnels ;

ferait progresser sa fonction, son poste et donc son entreprise. Souvent, la hiérarchie voit cela comme un manque de conformisme dans un désir de rompre avec les valeurs des autres alors que c’est à l’inverse revenir à l’essence même du projet initial du créateur de l’entreprise : croître !

Chapitre 18 : La bonne concentration sur le bon objectif

Nous avons toutes sortes de besoins mais ces derniers fluctuent et nous font bouger sur les étages de la pyramide de Maslow. Pour limiter les influences contradictoires, nous devons nous préparer en amont de chacun de nos objectifs à atteindre, quel que soit notre niveau ou le degré de l’objectif. C’est une organisation à mettre en place pour se situer face à l’objectif parce que nous avons choisi de l’atteindre. Il faut d’abord savoir vers quoi nous allons et surtout pourquoi nous désirons si fort aller vers le but que nous nous sommes fixés.

18.1 – La fixation des objectifs fonctionnent selon 2 principes simple

Il est peu probable que l’athlète trouve une satisfaction dans ce qu’il fait autrement que dans le jugement de celui qui l’engage à le faire. Son désir est alors privé d’une source de motivation personnelle importante qui est de faire l’action parce que nous avons envie de le faire ! Cette envie est nourrie par le plaisir que nous éprouvons à l’effectuer.

2 types d’objectifs :

  • autoréférencé : Un objectif personnel qui se construit sur nos capacités manifestes à l’atteindre :
    • Notre désir et notre compétence pour le faire.
    • Les moyens physiques, techniques et tactiques dont nous disposons.
    • Notre volonté de nous situer dans ce que représente cet objectif.
  • Socialement référencé : Faire appel aux références des autres avant d’appeler nos références personnelles. C’est le principe de l’adhésion au groupe social qui nous exonère de la compétence objective et de notre désir personnel profond à le faire.

18.2 – La définition d’objectifs

En sculptant votre pensée sur papier, nous allons définir notre personnalité profonde en réceptionnant notre rêve caractérisé par l’objectif qui nous tient à cœur. Le cœur est le système qui nous anime ! L’émotion est caractérisée par un cœur qui bat plus que par un cerveau qui s’active. Chaque jour qui passe nous rapproche de notre objectif, que ce soit pour :

  • Créer une entreprise.
  • Changer de travail.
  • Prendre le départ de cette course.
  • Faire ce voyage.

18.3 – Optimiser son investissement dans sa pratique

La qualité de l’engagement dans une pratique repose sur 2 conditions essentielles :

  • Savoir où nous allons : C’est la fixation des objectifs. Ils nous aident à nous situer dans le moment présent avec notre :
    • notre niveau actuel ;
    • nos compétences ;
    • nos moyens ;
    • notre logistique ;
  • Savoir comment y aller : C’est-à-dire connaître le chemin à parcourir et leurs conditions pour atteindre notre but pour avancer dans notre évolution.

18.4 – Savoir où l’on va et savoir comment on y va

Parfois, le simple fait de se fixer des objectifs ne suffit pas et il est difficile de s’auto évaluer et surtout de nous situer dans notre nouvelle posture. Nous pouvons définir l’objectif à atteindre selon 2 prismes :

  • Notre vision et notre rêve sur le long terme.
  • Nos désirs ou notre vision à moyen terme.

18.5 – Avoir un plan d’action dans sa définition d’objectif

Si nous opérons toujours de la même manière, dans un environnement connu et selon des protocoles éculés, alors nous allons nous mobiliser mais perdre le sens de la crainte qui motivera notre désir d’engagement.

Il nous est nécessaire d’évaluer régulièrement notre progression dans nos objectifs en augmentant le potentiel de notre mental par :

  • La satisfaction.
  • Notre engagement dans de nouveaux processus.
  • La confiance.
  • Le changement.
  • La réponse opérationnelle.

Chapitre 19 : Comprendre la sémantique : stress, émotions, états affectifs ?

Le fameux « L’important, c’est de pratiquer » trouve un écho favorable dans l’oreille du plus grand nombre. Mais rapidement, nous découvrons que cela ne suffit pas. L’émotion peut être un frein à la performance. Nous en avons besoin pour notre concentration pendant l’effort à accomplir, sinon nous sommes privés d’un facteur essentiel : le cerveau optimal. Celui-ci anime en connaissance, en maîtrise et génère la production d’actions ayant pour but la satisfaction personnelle. Nous comprenons qu’il est très difficile de se qualifier simplement sur une donnée aussi binaire que l’émotion positive ou l’émotion négative. Me définir ou me projeter dans un environnement compétitif a pour but de faire émerger des émotions positives. Nous voulons vivre des émotions et nous voulons nous sentir exister par l’expression de notre système émotionnel.

Chapitre 20 : La décomposition des approches mentales durant un cycle de programmation

Il existe plusieurs phases de sollicitations mentales à dissocier. Elles apparaissent différemment selon des systèmes d’activation distincts grâce aux :

  • volume d’entraînement ;
  • à la technique ;
  • à la fatigue ;

Elles peuvent avoir une influence plus ou moins durable sur nous en exacerbant notre désir d’engagement ou au contraire en l’annihilant.

20.1 – La phase du volume

C’est toujours un moment difficile parce que l’athlète est soumis à un volume contraignant l’organisme au maximum de son endurance et de ses possibilités. C’est souvent davantage le psychique qui souffre le plus :

  • Manque de compréhension.
  • Pesanteur de l’entraînement.
  • Usure psychique autant que physique.

Combien de personnes doivent en plus gérer leur travail, la vie sociale et la vie familiale ? Ce sont de multiples facteurs qui viennent solliciter en profondeur notre mental.

La concentration et la motivation participent à la réussite. La gestion psychique demande une attention particulière afin d’éviter les burn out immédiats ou rétrospectifs. La sollicitation mentale est particulièrement importante dans notre niveau d’engagement.

20.2 – La phase technique

Une séance de récupération est judicieuse et permet au mental comme au physique de se reconstituer. La personne va devoir visualiser ce qu’elle est en train de développer pour bien comprendre ce qu’elle fait et les nouveaux processus opérationnels obtenus pour chaque nouvel entraînement. À l’aide de son coach, il va valider la compréhension des consignes et leurs mises en application pour en transposer les bienfaits dans son action. 

20.3 – La phase d’affûtage

Une phase de dépression bien connue pour l’athlète pendant les jours qui précèdent l’événement. Il cogite et se sent mal en raison du manque d’action contraint. Des doutes s’installent, nous sommes particulièrement fragiles dans cette phase et des petits détails peuvent venir perturber fortement notre confiance.

C’est l’occasion d’évoquer précisément les phases préparatoires pour améliorer son niveau de conscience des efforts accomplis. Il s’agit de travailler sur des actions, des moments ou des références.

20.4 – La phase de compétition

C’est ce que nous faisons parfaitement de façon successive qui nous permet d’obtenir un résultat optimal. C’est le moment de valider si les objectifs étaient réalistes et de réajuster la ligne directrice. Nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur le résultat qui amène du stress et nous empêche de réaliser précisément ce que nous devons faire. Il faut agir pour se centrer sur l’action à accomplir plus que sur le résultat attendu.

20.5 – La phase de décompression

Cela permet de baliser le chemin parcouru, celui à venir et de mettre en valeur les points clés. C’est le moment de valider le « sens » de notre engagement et de savoir si nous avons obtenu ce que nous étions préparés à vivre. Une analyse complète du déroulement permettra de faire surgir les moments clés et de comprendre les liens de causalité. C’est faire émerger des objectifs en s’appuyant sur le niveau actuel et celui attendu.

20.6 – Enfin, la gestion de la blessure

Nous devons tenter de nous voir tels que les autres nous voient et non pas comme nous imaginons qu’ils nous voient. « Je dois réfléchir à ce que je dois faire pour aller vers le but final de la séance et chercher à le faire autrement ». Cela développe notre esprit créatif et nous permet de retrouver une forme de « lucidité » dans nos longues séances. Il faut bien :

  • Nous connaître.
  • Identifier nos comportements valorisants.
  • Les endroits de références dans lesquels nous nous exprimons le mieux 

pour améliorer notre organisation. C’est chercher à comprendre ce qui s’est précédemment produit pour réussir à reproduire nos bons comportements.

Chapitre 21 : Quand survient la blessure

L’apparition d’une blessure est un état de stress élevé pour un sportif générateur d’émotions aussi variées que :

  • le dégoût ;
  • la colère ;
  • la tristesse ;

Pour comprendre et imaginer nos comportements, nous devons commencer par savoir à quoi nous allons être confrontés du point de vue psychologique. Ce sont des objectifs que la psychologie amène à développer aussi bien dans ses actes pratiqués que dans ses réflexions théoriques :

  • Promouvoir la santé psychosomatique.
  • Anticiper l’irruption d’une blessure.
  • Accompagner le sujet dans sa guérison.

21.1 – Les causes

Lors d’un évènement sportif ou dans nos activités sociales ou professionnelles, nous pouvons être confrontés à des situations provoquant un état émotionnel faible et une apparition du stress. Celui-ci va perturber et réduire l’attention périphérique.

Un état de stress qui va accaparer notre attention psychologique mais aussi créer des tensions musculaires importantes nuisibles et préjudiciables à la  :

  • fluidité du geste ;
  • coordination musculaire ou gestuelle ;
  • technicité opérationnelle du geste lui-même ;

Il survient alors :

  • claquage ;
  • fracture ;
  • entorse ;
  • chute ;
  • blessure ;

à cause du manque de « souplesse gestuelle » liée à la contrainte stressante. C’est le manque d’attention sur l’instant et la prise de distance avec ce qui nous entoure qui provoque l’accident.

20.2 – Les réactions psychologiques aux blessures

Comme lors d’un divorce, nous allons vivre des phases successives, plus ou moins longues, en fonction de nos comportements affectifs, émotionnels et aussi de notre entourage ou de notre niveau d’immobilisation.

Il est donc fondamental de bien comprendre et observer la façon dont chaque sportif réagit à la contrainte de la semaine. C’est grâce :

  • aux processus de rééducation ;
  • à la participation active ;
  • beaucoup de pratique ;
  • la formulation d’un projet ;

qu’il nous assure un retour à la pratique optimale et rapide. Il faut aussi compter sur :

  • la visualisation ;
  • la définition d’objectifs ;
  • les organisations opérationnels ;

pour baliser le chemin à parcourir et apporter une visibilité qui installe l’athlète dans son projet de reconstruction.

20.3 – 2 aspects de la chronologie de reconstruction

Un accident corporel laisse une trace qui rappelle sans cesse l’incapacité, la douleur et les abandons successifs auxquels cette blessure nous contraint. La qualité de la « réathlétisation » est plus grande lorsque l’individu participe activement et en conscience à ce qu’il est à même de produire chaque jour. De cette conscience affirmée apparaît la garantie qu’il est capable de ne pas brûler les étapes et qu’il sait s’engager avec efficacité dans son projet de performance.

20.4 – Les stratégies pour gérer la convalescence

  1. Établir des buts de guérison.
  2. Transformer la situation en opportunité.
  3. Développer une attitude positive.
  4. Avoir un dialogue interne positif.
  5. Créer une affinité avec la personne blessée.
  6. Encourager le soutien social.
  7. Préparer  le sportif à faire face à certaines déceptions.
  8. Enseigner des stratégies psychologiques particulières afin de réagir efficacement :
    • imagenie ;
    • relaxation ;
    • sophrologie ;

20.5 – Les intérêts de l’imagerie pour le sportif blessé

Nous pouvons comprendre l’inconfort psychologique dans lequel un(e) athlète se trouve. Il le subit d’autant plus avec intensité qu’il est dans une situation de contrainte. Des séances d’imagerie dans le cas d’une blessure vont améliorer la confiance :

  • Prendre conscience de ce qui s’est exactement déroulé et les séquences de ses comportements.
  • L’explication de la blessure par le corps médical pour se reconstruire.
  • Une reprise de l’activité progressive pour faire baisser l’anxiété.

Chapitre 22 : L’exemplarité de l’athlète handicapé

Il nous est impossible à nous personne valide, d’imaginer une minute de vrai handicap, celui dont nous ne pouvons pas nous séparer au bout de quelques mois, celui-là dans lequel nous entrons pour ne plus en sortir autrement qu’en devenant un autre être. Une personne en situation de handicap est dans un autre projet. Elle trouve des ressources là où le plus grand nombre ne voit qu’un désert aride. Meurtris dans leur corps, elle dispose toujours d’une force et d’une structuration psychologique intacte. Celles-ci s’adaptent au niveau véhicule endommagé et qui peut toujours nous amener vers un autre projet, un autre environnement.

Chapitre 23 : La planification de l’entraînement mental

23.1 – La planification de l’entraînement mental et la juxtaposition des facteurs qui organisent l’action

Parfois, certains athlètes ne se rendent même pas compte qu’ils sont dans un état optimal et doutent en permanence de leurs ressentis. Ce ne sont pas toujours les compétences innées et le fameux patrimoine génétique qui définissent le potentiel d’une personne et sa capacité à travailler en permanence sur ses habiletés.

  1. L’évaluation des compétences mentales est le préalable. Suis-je capable de :
  • me concentrer ?
  • m’engager ?
  • produire un effort soutenu de ma propre volonté ?

Ce sont les toutes premières questions qui demandent un travail objectif sur soi.

  1. L’entraînement mental permet d’améliorer et d’acquérir les composantes essentielles à son développement optimal dans la discipline choisie.
  1. La préparation des compétitions permet d’évaluer ses compétences essentielles dans les divers domaines de la performance :
  • physique ;
  • mentale ;
  • organisationnelle ;
  1. L’établissement des routines, leur création donne un sentiment de connaissance et de maîtrise pour surtout se rassurer dans sa quête de performance.
  1. L’état optimal est le signal faible qui doit être ressenti.

23.2 – Le flow

Il ne faut pas confondre l’état de flow et celui qui précède l’explosion. Nous éprouvons parfois une euphorie liée à un pic de glycémie, bientôt interrompue par une baisse de régime brutal qui n’a rien à voir avec l’état de flow.

Le flow est l’état optimal que tous les sportifs cherchent pendant leur carrière. Il est souvent associé à une image de béatitude au moment ultime où nous produisons de l’effort tout en ne le subissant plus. Peu importe la vitesse ou le niveau de performance. Il désigne un état homéostatique, autrement dit le résultat de la combinaison parfaite de 3 dimensions :

  • physique ;
  • physiologique ;
  • mentale ;

Le signal du sportif dans toute sa splendeur. Pour qu’il apparaisse, le corps doit avoir atteint un certain niveau de sollicitations internes. Cependant, il faut aussi que l’environnement lui-même soit propice à l’objectif que nous cherchons à atteindre. C’est voir se dessiner le plaisir qui supplante la contrainte. Il est favorisé par une démarche fondée sur l’écoute attentive de soi. Lorsque le flow apparaît, profitez-en ! Restez bien en éveil en identifiant le moment !

  • À quelle heure a-t-il commencé ?
  • Quand s’atténue-t-il ?

Chapitre 24 : La planification de l’entraînement mental

La respiration est un aspect mécanique de l’amélioration de nos comportements mentaux. En respirant, nous organisons mieux notre comportement interne. Toutes nos performances, toutes nos actions conscientes ou inconscientes sont définies et contrôlées par notre capacité à nous oxygéner pour répondre de manière optimale à la situation. Travailler les exercices respiratoires permet non seulement d’améliorer sa capacité à mieux respirer mais aussi sa compétence à penser mieux. Cela nous permet d’évacuer le stress parasite et les émotions liées à des interactions négatives :

  • la colère ;
  • le dégoût ;
  • la joie ;

24.1 – À vos marques ! Prêts ? Respirez !

Bien respirer constitue le moyen le plus simple et le plus naturel d’apaiser nos émotions. Nous pouvons rééduquer ce système essentiel quelques minutes par jour en pratiquant debout :

  • La bougie pour diminuer le stress : Inspirez puis expirez pendant 6 secondes chaque fois en imaginant que vous soufflez sur une bougie que vous tenez à bout de bras. Répétez l’action 9 fois.
  • Les 4 saisons pour améliorer son tonus général : Inspirez pendant 6 secondes puis retenez votre souffle pendant 6 secondes, expirez 6 secondes, bloquez votre respiration, les poumons vides, pendant 6 secondes. Au bout de quelques minutes de pratique, vous pourrez augmenter la durée à 8 puis à 10 secondes en vous rappelant néanmoins que l’exercice doit rester confortable et ne pas représenter un effort important.
  • Le soupir pour évacuer la pression ou la faire baisser : Inspirez en remontant les épaules et restez 3 secondes en apnée, les poumons pleins et expirez en soupirant brutalement. Si cet exercice vous touche en profondeur et génère une vague d’émotivité difficile à gérer, pratiquez-le éventuellement en marchant pour libérer le trop plein d’énergie émotionnelle.
  • Les percussions pour prendre de l’assurance : Comme Tarzan, frappez la partie supérieure de votre sternum et de votre cage thoracique en inspirant, puis soufflez en cessant tout mouvement avant de recommencer. Inutile d’utiliser vos poings, le bout des doigts suffit, d’autant que des douleurs peuvent apparaître. Si elles se manifestent sur l’avant du diaphragme, cela peut signaler une fragilité au niveau du foie et/ou de la vésicule biliaire ou encore du côlon. Si elles sont situées vers l’arrière, les reins sont peut-être plus sensibles, dans ce cas, arrêtez l’exercice.
  • Le ballon ventral pour retrouver le sommeil : Allongé une main sur le ventre, soufflez le plus possible en contractant l’abdomen, relâchez-le sans inspirer, puis expirez, dès qu’il est détendu. En principe la cage thoracique ne doit pas bouger, seul le ventre se gonfle et se dégonfle. Mettez éventuellement votre seconde main sur le thorax pour vérifier qu’il bouge le moins possible.
  • La respiration « UJJAI » pour être plus serein : Elle s’effectue par le nez en veillant à sentir l’air passer par la glotte et en émettant un petit son de gorge. Il faut bien se concentrer sur cette zone. L’inspiration et l’expiration sont lentes et profondes. Moins facile qu’il n’y paraît, cet exercice nécessite une vraie concentration.
  • La paille pour garder la maîtrise de soi : Prenez un verre d’eau et une paille, soufflez doucement dans la paille de façon aussi régulière que possible, puis respirez par le nez, sans lâcher la paille avec la bouche. Vous pouvez courir le verre de votre main afin de créer une résistance encore plus importante à votre souffle, ce qui vous fera travailler encore plus votre capacité respiratoire.
  • La respiration alternée pour apaiser les tensions : Inspirez par une narine en bouchant l’autre, puis expirez par la narine que vous avez bouchée. Recommencez en inspirant par la narine qui vient d’expulser l’air en bouchant celle qui avait inspiré précédemment. Répétez 9 fois.
  • La respiration rénale pour doper son énergie : Assis sur une chaise, penchez-vous en avant, placez vos mains au-dessus des reins, secouez les côtes, inspirez en contractant l’abdomen pour empêcher le ventre de se gonfler et sentir la dilatation rénale puis soufflez. Les mains retrouvent alors leur position initiale. Recommencez à l’identique 9 fois.

Chapitre 25 : Travaillez votre sens de l’adaptabilité

À nous d’être en rupture avec nos habitudes qui deviennent peu à peu des parasites de notre progression. Si nous ne pouvons pas nous entraîner pour différentes raisons, comme une blessure par exemple, nous allons revoir notre objectif de manière à le caler au plus près de nos capacités pour que notre mental puisse accepter de s’engager en fonction de ce qu’il détermine comme acceptable.

Chapitre 26 : Leader du groupe, leader du projet, leader de sa vie, mais quel leader suis-je vraiment ?

Un chef, un patron ou un capitaine est capable de gérer son émotionnel pour transmettre à ses partenaires son assurance. Lui-même est assuré de la réponse objective de ceux-ci parce qu’il connaît les capacités de chacun. Nous comprenons que le leadership est une construction pour arriver à un point : celui de départ car c’est dans l’action qu’il s’exerce et se reconnaît. Nous à notre niveau, nous devons connaître nos compétences afin de devenir leader de notre vie. Celui qui entreprend et nourrit sa vision de ses expériences en comprenant comment il a su bien agir :

  • Combien de fois avons-nous été des leaders planqués dans notre vie, laissant les autres se débrouiller avec des problèmes alors que ceux-ci nous impactent en premier ?
  • Combien de chefs d’entreprise pourraient trouver des similitudes avec des errements qu’ils ont eus ou connus ?
  • Combien de salariés lisent cela comme une constante de ce qu’ils vivent dans l’entreprise au quotidien ?

Chapitre 27 : L’abandon

La question de l’abandon apparaît à un moment ou à un autre. Comment vivre l’abandon et l’accepter quand, à cause de lui, c’est une douleur profonde qui s’installe ?

Nous sommes nu face à nous-mêmes, à la société et à ses critères de performance. Pour accepter notre nudité, nous devons comprendre comment nous nous sommes effeuillés.

27.1 – Comment évaluer l’abandon ?

Nous pouvons nous poser les questions suivantes :

  • Est-ce que j’ai correctement évalué mes capacités ?
  • N’ais-je pas sous-estimé l’épreuve ?
  • Suis-je dans un état optimal pour m’y engager ?

27.2 – Comment relativiser l’abandon ?

Pour savoir où nous en sommes, nous pouvons nous demander :

  • Est-ce que ce que je suis en train de faire ou de m’imposer a du sens encore pour moi ?
  • Est-ce que je m’amuse encore ?

Si la réponse est « non », alors il vaut mieux abandonner car rien ne sert de se faire mal ou de se détruire si nous n’en voyons pas l’intérêt. Une bonne façon d’abandonner intelligemment est donc d’avoir toujours en tête ce que vous ferez après avoir abandonné.

27.3 – À quel moment vraiment dire « Stop ! » ?

Cette décision survient quand la charge externe, c’est-à-dire l’engagement que requiert la compétition, dépasse la charge interne, c’est-à-dire notre résistance personnelle. Ce que notre corps et notre esprit peuvent encaisser.

Il n’y a pas de règle pour déterminer quand continuer malgré la douleur et la lassitude et quand arrêter. C’est un effort très personnel. Un jour nous sommes capables de supporter la fatigue, la douleur et le déchaînement furieux des éléments naturels et un mois plus tard nous sommes incapables de faire face à une situation similaire.

27.4 – Mes trucs et astuces pour ne jamais lâcher

L’abandon est juste une expérience. La reproduire sans réfléchir est une erreur bête que nous devons redouter. Pour se confronter le moins possible à l’abandon, il est important de bien savoir contre qui nous jouons ! Et c’est avant tout contre nous-même et nous pouvons être notre pire ennemi. Une compréhension de ce moment de l’intention d’abandon nous permet d’analyser ce qui s’est produit et comment il est survenu.

Nous pouvons nous féliciter et nous parler positivement à voix haute même ! La clé est de se rendre admirable à soi-même pour avoir envie de prolonger cette sensation de toute puissance le plus longtemps possible. Nous pouvons nous documenter et maîtriser le maximum de paramètres de l’épreuve dans laquelle nous nous sommes engagés.

Chapitre 28 : Mental d’une équipe ? La cohésion, un outil performant

La cohésion d’un groupe participe fortement à la réussite d’un projet. Il convient de s’attarder à la créer dès les premiers traits de crayons sur le projet à entreprendre ou sur la contrainte à laquelle nous devons répondre. C’est entretenir la cohérence commune et l’utilisation des moyens dont chacun dispose pour remplir le réservoir commun.

28.1 – Les grandes lignes de la cohésion du groupe

C’est le processus dynamique de la tendance d’un groupe à se réunir et à rester uni dans la poursuite de l’objectif. Une cohésion se met en place selon les modes d’agrégation du groupe.

28.2 – Le principe de la cohésion

Ses principes dans un groupe sportif sont les mêmes que dans une entreprise commerciale. Ils se construisent de la même manière parce qu’ils font appel aux ressources humaines. Les valeurs d’une entreprise, d’un club, d’un groupe doivent être définies dès le départ pour être connus et reconnus. Elles devront rester toujours visibles, admises, valorisées et entretenues pour maintenir le collectif afin qu’il réagisse aux actions des autres.

28.3 – L’attraction envers le groupe social

Aujourd’hui encore plus qu’hier, les collaborateurs à haute valeur ajoutée cherchent à donner de la valeur à leur CV davantage qu’à la conduite d’un projet global dans lequel ils s’installent selon les valeurs de l’entreprise. Comme dans le sport, nous gardons toujours un oeil sur une opportunité extérieure qui nous empêche de nous centrer réellement sur le projet commun. C’est avoir « un pied dedans, un pied dehors » qui rend difficile la course en ligne droite.

28.4 – L’intégration dans le groupe social

Il est difficile de définir ce qui fait réellement un bon collaborateur épanoui dans un groupe social sans connaître réellement ses attentes. Savoir intégrer, c’est connaître parfaitement ce qui nous rassemble et nous anime pour que celui qui arrive entre dans cette dynamique en y apportant son énergie. De cette façon, l’esprit est entretenu autant que l’art grâce à sa manière d’agir.

28.5 – L’attraction envers le groupe de tâche

Si la personne ne fonctionne pas comme le groupe, elle peut être rejetée, même si cela permet au collectif de s’améliorer. Un rejet par le groupe mais aussi par tous ceux qui y trouvent une représentation forte d’eux-mêmes. Il y a aussi la fragilité d’adopter un seul ciment cohésif basé sur l’intégration au groupe de tâche. Il peut s’agir du comportement imprévisible et entretenu, mais calculé, d’une équipe qui rend le jeu attractif, parfois même au détriment de la performance réelle.

28.6 – L’intégration dans le groupe de tâche

En entreprise, nous ne disposons pas toujours des différentes manières d’atteindre un objectif. Pourtant, il existe souvent de nouvelles pratiques auxquelles nous ne sommes pas intéressés. Si en tant que manager, nous ne les connaissons pas, nos collaborateurs connaissent peut-être d’autres systèmes performants permettant d’augmenter leur niveau d’engagement dans le projet.

Pour rendre un groupe cohésif, il faut construire les 4 piliers, les entretenir et consolider le facteur :

  1. d’attraction envers la tâche ;
  2. d’intégration de la tâche ;
  3. d’attraction envers le groupe ;
  4. d’intégration dans le groupe social ;

C’est dans la qualité de l’engagement que nous progressons et non dans la contrainte que nous nous imposons.

28.7 – Les autres éléments de la cohésion

La prise de conscience des influences dans le groupe constitué et rassemblé autour d’un objectif commun est un élément indispensable à l’animation objective. Cette connaissance permet d’améliorer les systèmes fonctionnels et de faire émerger la valeur de chacun au détriment des peurs communes.

28.8 – La post-compétition

La performance renforce le lien cohésif mais la cohésion est un ancrage de base fort pour le maintien de la performance. Nous devons apprendre de la compétition mais aussi de nos expériences, de nos engagements et de nos actions quotidiennes.

28.9 – Est-ce que la performance renforce la cohésion ou la cohésion qui produit le plus de performance ?

La cohésion : L’ensemble des forces qui agissent sur les membres pour les faire demeurer au sein du groupe.

Voici toutes les pièces qu’il convient de mettre en place :

  1. Le projet : Il devient celui de chacun des membres du groupe et devra être au service de la cohésion.
  2. Savoir faire et agir ensemble pour renforcer le sentiment d’appartenance : Adopter les mêmes comportements et se conformer aux mêmes usages et règles pour se donner le sentiment de partager la même aventure.
  3. C’est dans le collectif que naissent les solutions : Chacun se sent responsable individuellement des autres.
  4. L’action des participants : Leur engagement, leurs décisions, les risques, les responsabilités, qu’ils acceptent font naître une énergie qui entretient l’individu dans le groupe et dans une dynamique individuelle.
  5. La manière de communiquer entre les membres du groupe : Elle maintient et développe le caractère profond de la cohésion.
  6. Le leadership naturel : Les éléments clés du groupe sont un facteur prépondérant à l’émergence de sa cohésion.

Chapitre 29 : Le rôle fondamental du manager dans le maintien de la cohésion du groupe

Le manager favorise la cohésion du collectif grâce à la manière dont il le constitue, aux valeurs qu’il installe, aux éléments de la communication, aux choix tactiques et enfin à ce qu’il inspire dans le sens le plus noble du terme.

29.1 – La vision ! Maintenir la cohésion au quotidien

Il s’agit en permanence d’entretenir le principe de la vision partagée qu’il a construite avec l’équipe et qu’il se doit d’entretenir par l’atteinte des résultats opérationnels :

  • à l’entraînement ;
  • durant les épreuves ;
  • dans les briefings ;
  • durant les breaks ;

Chapitre 30 : Expérience de coaching mental : action de suivi sur un biathlète

L’auteur nous partage une action de coaching mental sur un jeune athlète en 2008. Un travail d’équipe est mené pour le connecter avec ses ressources mentales en lui permettant d’analyser et de mieux comprendre ce qu’il l’affecte durant l’entraînement et la compétition.

Chapitre 31 : Les techniques personnelles d’approches : La première rencontre

Les personnes qui ont fait appel à l’auteur sont au départ bloqués par l’inconnu qu’il représente à leurs yeux. Leur rencontre est ce moment particulier où se noue l’essentiel de la relation pour entrer dans le projet de la personne et parvenir ensuite à l’accompagner efficacement.

31.1 – Une cavalière de l’équipe de France

Une relation s’était créée avec F. et ils ont collaboré 2 ans pour qu’elle participe et tenter de d’être médaillée aux championnats du monde par équipe.

31.2 – Un footballeur professionnel

Il avait découvert un garçon très stressé. C’est par un passage de balle entre eux qu’ils ont réussi à créer un lien. Une manière de fluidifier leurs échanges et un moment où le jeune garçon s’est senti bien et en capacité d’échanger avec son nouveau partenaire.

31.3 – Un pilote de grand prix moto

Il a travaillé durant de longues années avec un pilote de Grand Prix moto. Son action d’accompagnement avec ce garçon a été l’une des plus difficiles de sa carrière. Le jeune homme avait une attitude de taiseux et Il avait réussi à ce qu’il se livre grâce à un accessoire : une longue planche montée sur 2 demi-lunes. En situation de déséquilibre, il lui demandait d’agir comme sur une moto pour qu’il se livre.

31.4 – Une nageuse

Il a été appelé pour travailler avec une nageuse de premier plan qui rencontrait de gros problèmes dans le déroulement de sa carrière. Une personne dont le seul modèle de communication était celui qui lui avait été imposé. Un entraîneur qui l’avait construite, formée et influencée selon ses critères et elle ne connaissait que ce mode d’échanges. Un moment où elle se taisait et où il parlait très fort ! L’auteur avait adopté une posture face à elle d’une situation d’adulte à enfant, voire de parent à enfant. Dans ce schéma, elle s’est mise en situation équilibrée avec lui et ils ont pu échanger.

31.5 – Une ex-détenu

Une jeune femme qui venait d’éxécuter une peine de prison qu’elle ne méritait pas parce qu’elle avait eu le malheur de croiser la route d’un jeune trafiquant. Il lui avait bourré de drogue les portières de sa voiture au retour d’un voyage en amoureux aux Pays-Bas. Ils ont été arrêtés en Allemagne et elle a été condamnée à une lourde peine de 30 mois de prison. Au sortir de cette période sombre, elle ne parvenait plus à reprendre pied dans cette société qui l’avait abandonnée. Ils ont collaboré durant 1 an, le temps pour elle d’être prête, forte, reconstruite et capable de reprendre sa vie sans aucune béquille.

Chapitre 32 : Les similitudes entre la conduite du projet d’entreprise et le projet sportif

Le football génère une somme d’émotions incomparables auprès de ceux qui apprécient ce spectacle sportif et surtout de ceux qui pratiquent cette discipline. Pourtant, l’irrationalité des émotions qui est générée trouve sa source dans la rationalité du projet sportif similaire à la conduite du projet en entreprise.

32.1 – Les points communs dans la gestion de projet sportif, telle une équipe football

  1. La bonne préparation est essentielle

Dans la gestion de projet d’entreprise traditionnelle, une bonne préparation est :

  • Une vision claire, précise et large du projet ainsi que les objectifs à atteindre.
  • La création d’une équipe compétente grâce à un recrutement adéquat et d’une formation continue.
  • La mise en place d’un plan de projet performant que nous pouvons baser dans l’élaboration d’une stratégie SMART.
  • Le choix d’une méthode de gestion la plus performante possible et des outils à la conduite de celle-ci.
  • La formation continue de l’équipe aux différents outils et méthodologies au fur et à mesure de l’évolution du projet et de son déroulement.
  1. Performer en sport collectif : L’importance du travail collectif

Nous devons disposer de collaborateurs compétents et expérimentés. Pour cela, nous devons mettre en place les processus fonctionnels afin qu’ils travaillent efficacement en équipe.

  1. Le choix de la composition de l’équipe

Un projet peut échouer sur un seul élément perturbateur qui sème le doute dans un groupe et devient préjudiciable au bon déroulement de l’action d’équipe. Sachons reconnaître et identifier les comportements cachés voire toxiques qui perturbent la cohésion du groupe et nuisent à l’ambiance ou à la productivité.

  1. La productivité ou l’art d’anticiper

Un plan de gestion des risques a pour but :

  • D’éviter des mauvaises surprises.
  • D’anticiper les problèmes potentiels.
  • De mettre en place des mesures préventives et correctives.

Le concept se déroule en 5 étapes :

  1. L’identification des risques potentiels.
  2. L’évaluation et la hiérarchisation de ces risques.
  3. Leur traitement.
  4. Le suivi et le contrôle des risques potentiels.
  5. Les rôles fondamentaux des collectifs

32.2 – Conclusion

Le sport est une univers parfaitement adapté pour comprendre les stratégies transposables à la conduite d’un projet d’entreprise. Le manager du projet ou l’entraîneur se doit de calibrer soigneusement son équipe.

Chapitre 33 : Survol du coaching en entreprise

6 clés de la réussite :

  1. Ne pas surjouer notre trait de caractère : L’adaptation est bien plus bénéfique que l’entêtement et la vision restreinte de ce que doit être l’autre par rapport à soi.
  2. La concentration : C’est le « Focus » en un mot.
  3. La sensibilité aux autres : Savoir ce que les autres veulent nous aide à mieux communiquer et à mieux agir en conséquence.
  4. La flexibilité : Elle s’oppose à la rigueur et implique une véritable ouverture d’esprit.
  5. La capacité à tolérer des conflits : Il ne faut pas pour autant les fuir parce qu’il est parfois source d’immense progrès et permet aussi l’émergence de la créativité. C’est au leader de conserver le contrôle afin que celui-ci ne déborde pas du cadre qui a été déterminé.
  6. La capacité à maîtriser son égo : C’est ravaler parfois sa fierté car l’ego peut être un ennemi redoutable. Il est bon, à certains moments, de créer des alliances et des réseaux d’amitiés.

33.1 – Le projet d’entreprise

Bon nombre de managers perdent de vue l’essence même de ce qui crée de la dynamique autour de leur projet initial. Il est bon de revenir à la genèse, comme si vous veniez de créer votre entreprise. Cette approche permet de reprendre une à une, les bases essentielles qui contribuent à l’émergence des comportements d’excellence.

33.2 – Le projet initial ?

Il faut définir la stratégie mentale de l’entreprise qui active l’émotionnel pour que chacun développe sa personnalité en fonction :

  • de ses compétences ;
  • de ses apports ;
  • de son désir ;

pour rester intégré dans un environnement en évolution permanente.

Chapitre 34 : Petit précis de la réussite en entreprise

Voici un rappel de l’essentiel à ne jamais perdre de vue :

34.1 – Management

  1. Créer pour chacun un objectif commun de rêve dans lequel la personne va se situer parfaitement.
  2. La contribution de chaque collaborateur est clairement définie et reconnue.
  3. Les collaborateurs sont hautement qualifiés et respectueux les uns des autres.
  4. Le manager développe une volonté de croissance en permanence.
  5. Il implique et responsabilise chacun dans la conduite du projet.
  6. Le créateur communique en interne et en externe de manière claire, ouverte et dynamique.
  7. Chacun se sent reconnu dans l’équipe mais aussi dans le projet.
  8. Chacun sait comment agir et peut identifier sa place et sa contribution exacte dans le projet global.

34.2 – Acteur de l’action, la team performant !

  1. Adopter les meilleurs comportements pour être les meilleurs.
  2. Nous comporter comme un champion au quotidien et nous entraîner comme tel. C’est penser comme celui qui veut atteindre ses objectifs pour remporter la victoire.
  3. Mes faiblesses sont les forces de mes adversaires.
  4. La reconnaissance des coéquipiers émerge grâce à nos engagements :
    • dans le groupe ;
    • physique ;
    • mental ;
  5. L’ordinaire n’est pas notre habitude parce que c’est l’extraordinaire qui nous alimente et nous motive.
  6. Savoir gagner en respectant les règles et les utiliser au mieux dans le respect de l’esprit des règles.
  7. Il y a ce que nous pensons pouvoir réaliser et ce que nous arrivons à réaliser dans le dépassement grâce à notre engagement volontaire soutenu
  8. L’équipe est une source de motivation pour prendre des initiatives, inventer un environnement et tenter des choses. Les coéquipiers sont un soutien indéfectible.

Chapitre 35 : Conclusion

Même si aujourd’hui, nous avons des univers protecteurs qu’hier, c’est la peur qui nous fait avancer plus que le confort. Cette peur de « perdre » peut rendre la partie encore plus acharnée. Nous sommes tous ou nous avons été de potentiels champions olympique !

Nous avons un outil d’une performance rare et unique : notre esprit ! C’est une mécanique subtile initiée par notre cerveau qui nous met en action au quotidien. C’est à nous de définir le chemin vers notre objectif car c’est le chemin qui rend le moment si beau quand l’objectif est atteint.

Conclusion sur « Vous êtes le meilleur coach du monde: les clefs d’une démarche positive pour atteindre vos objectifs » :

Dans ce livre, l’auteur nous partage en première partie, comment développer nos compétences et améliorer notre niveau de confiance. La seconde partie est consacrée à ses expériences de coaching avec la mise en œuvre par la pratique dans différents environnements concrets.

Il a su formuler une critique de la société hygiéniste dans laquelle nous vivons où nous pouvons prendre conscience que l’excès de règles entrave nos libertés allant du monde du salariat jusqu’à celui du sport. Dominique Simoncini est un sportif de haut niveau qui connaît aussi les domaines du marketing, de la communication, de l’événementiel et le monde commercial pour les avoir pratiqué. De plus, il est maître de conférences et a été un des référents de la « préparation mentale » de l’équipe de ski.

J’apprécie le fait qu’il se mette au niveau du lecteur qui peut découvrir la pratique du coaching en expliquant les approches et les outils à privilégier pour adopter une performance saine. Ces derniers sont mis en évidence et expliqués par des situations allant du monde de sport jusqu’au monde de l’entreprise.

Points forts :

  • Il s’adresse à la fois aux sportifs, aux entrepreneurs et aux managers en entreprise.
  • Les approches et les outils de coaching sont nombreux.
  • Il ne se contente pas de la théorie mais appuie ses propos par des exemples de situations.
  • Il facilite la compréhension de la Vraie performance pour s’en rapprocher
  • Il fait des parallèles avec l’actualité liée à la pandémie pour appuyer son propos 

Points faibles :

  • Un livre très fourni, j’aurais préféré qu’il soit plus condensé pour être moins dans l’effet tunnel à sa lecture.

Note : 4 sur 5.

Dominique Simoncini Dans : Vous êtes le meilleur coach du monde : Les clefs d’une démarche positive pour atteindre ses objectifs [En ligne] Format Livre papier et numérique disponible sur :

Pour aller plus loin…

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signature Pierre Christophe
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5 Comments
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Le mental est très important, je te rejoins là-dessus. Tom Brady est connu pour travailler énormément cela via l’application BrainHQ. J’ai testé pendant quelques mois et l’effet s’est ressenti sur tous les aspects de ma vie.

Elise Boukhalfa
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Woooh bel article, on rentre profondément dans les détails ! Merci pour ce partage 

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